Aujourd’hui on ne compte plus les sportifs qui pratiquent ou ont pratiqué la sophrologie : de Yohann Diniz en passant par Alain Bernard, Loïck Peyron, Yannick Noah, Pierre Vaultier, Stéphane Doya, Coline Chantrel, etc…

Le sophrologue soutien le sportif dans son action à accepter les émotions qui le traverse , la peur, la frustration, l’espoir, de manière à ce qu’il s’en serve contre l’adversaire plutôt que de se laisser submerger par elles et ainsi lui permettre d’être tout entier dans son action. Je propose des séances hebdomadaires d’une heure qui sont potentialisées par les sportifs qui continuent l’entrainement chez eux, en autonomie. Un coach m’a dit « Le sportif connaît l’action mais pas le relâchement. Il doit répéter le rien-faire » pour obtenir une meilleure maîtrise du corps.

Travailler sur le système nerveux autonome qui possède 2 versants :

• Le système sympathique qui est une activation, être en activation.
• Le système parasympathique qui est la récupération, on ne devient pas mou mais concentré et disponible.

Arriver à un équilibre entre ces 2 versants allié à la respiration, au geste signal (geste discret corporel qu’effectue le sportif qui lui amènera soit un contrôle soit un relâchement soit une concentration selon le besoin immédiat). C’est une cohésion corps-esprit, toujours le même objectif : gagner tout en se préservant.

Cultiver le « bon » stress, prendre conscience des réactions pour donner le meilleur de soi-même. Repérer au niveau corporel et mental le mauvais stress, dans le milieu personnel et professionnel, pour savoir l’évacuer hors de soi. Cette technique est réalisable en 3 mn.

Travail d’équipe en liaison avec le coach, travaille sur la valeur de la « groupéité », entre autres, qui sera bien utile dans une équipe.

Pratiquer en individuel ou en groupe certains mouvements en séance développent l’habilité technique, corrige les gestes erronés, la perception fine de son corps et en particulier une partie essentielle dont le sportif se sert pour exercer sont art. Par exemple : le tennisman découvre les yeux fermés sa main, ses doigts, leurs longueurs, largeurs, positionnement sur la raquette, textures, finesse ou au contraire la rugosité, le poignet, le bras, tout le corps, se voir porter un coup….etc.. Cela donne en séance et ensuite dans les entrainements l’affirmation de soi et la perception très fine de chaque partie de son corps, c’est un atout essentiel. Il en est de même pour la danse, la boxe, la course, l’escrime, et de même pour tous les sports.

Travail sur la concentration, sur la mémoire, sur le cerveau gauche et droite, l’engagement, le positif, la confiance en soi, la valorisation, sur les valeurs de l’être, l’énergie, la motivation, le dynamisme. Vivre la visualisation, par avance, des compétitions. C’est un entrainement par avance des difficultés que pourrait rencontrer le sportif et ainsi, telle une répétition, se voir, se vivre y pallier. Puiser et capitaliser ses ressources qui lui permettront de franchir la ligne d’arrivée dans son corps et dans son esprit par avance grâce à cette « vivance » = visualisation.

Les réponses à certaines difficultés rencontrées régulièrement pendant des entrainements ou compétitions émergent de la conscience pendant les séances véritable connexion avec ses profondeurs, nous avons la réponse à nos questions en nous, il suffit de se mettre à notre écoute.